Qui l’eut cru ?

Qui l’aurait cru ? Qui aurait pensé que je reviendrais poster ici ? Après plus d’un an sans aucune activité « visible » dans les parages et plus aucun commentaire sur les autres blogs… Etait-il encore imaginable que je revienne me frotter à la blogosphère ?

Honnêtement, je n’y croyais pas non plus. Disons que j’avais perdu l’envie de poster de mes nouvelles (fort peu intéressantes il est vrai). Il faut dire que j’étais relativement occupé. A essayer (mais depuis je crois que j’y ai renoncé) à me comprendre un peu mieux ; ou à tenter de me confronter aux autres un peu plus, ce qui revient presqu’au même, mais là encore ça n’a pas été très concluant. Mais surtout, à décrocher un financement pour entrer… à l’école !
Eh oui ! depuis le 1er septembre, je suis de nouveau sur les bancs de l’école (en l’occurence des chaises en bois qui donnent mal aux fesses à la fin de la journée) et j’apprends, j’apprends, j’apprends — ce qui me semble un programme assez prometteur, à tout le moins pour commencer. Mais qu’apprends-je ? Un nouveau métier, rien que ça ! Pas seulement pour une histoire obscure d’ennui dans un travail dénué de sens, mais aussi par besoin de changer de point de vue, de me prouver qu’il existe d’autres alternatives, d’autres activités, peut-être plus utiles (ou pas) mais en tout cas plus chargées de sens en ce qui me concerne.

Ce nouveau métier (dont je ne connais rien et qu’une formation de 9 petits mois est sensée m’apprendre…) est celui de graphiste. Je ne suis pas tout à fait certain du résultat. Peut-être vais-je pouvoir commencer à affiner un peu mon sens de l’observation, à aiguiser ma créativité ou à apprendre quelques termes et quelques savoir-faire (sur les logiciels par exemple) ?  Mais guère plus je présume.
Cependant j’y crois. En même temps je n’ai pas le choix : je dois absolument y croire car sinon quel serait le sens de cette formation  ?

Cette année de « silence » ici — et ailleurs — n’a donc pas été une année d’inertie dans ma vie. J’ai obtenue une VAE (validation des mes acquis professionnels) qui est venue en quelque sorte couronner toutes mes années passées dans le commerce, années que je ne renie pas mais qui cependant me laissent comme une certaine amertume. Amertume du temps perdu, ou mal utilisé ou peu épanouissant… je vous laisse choisir. Mais que je ne renie pas, je l’ai dit, ne serait-ce que parce qu’elles m’ont permis d’apprendre finalement beaucoup sur moi et sur les autres, mais aussi parce qu’elles m’ont permis de manger.
Puis il m’a fallu esquiver mille et un pièges tendus par l’administration pour obtenir un financement et le droit d’apprendre à nouveau. Monter des dossiers, passer des tests et des entretiens, histoire de justifier l’extrême sérieux de mon nouvel apprentissage.

Mais le plus dur reste à faire : trouver un job. Je range dans la catégorie des étapes moins importantes celles de trouver un stage pratique au printemps et celle de passer devant le jury en fin d’année. Je ne me fais pas trop de souci pour ça, même si ce ne sera pas forcément de tout repos. En attendant les heures de cours s’accélèrent et je me réjouis à l’avance de vous parler de mes réussites (comme de mes loupés) au fil d’une année bien singulière.

5 réactions sur “Qui l’eut cru ?

  1. Le hasard de relectures de mon blog m’a fait arriver ici 🙂
    J’ai fait la même reconversion professionnelle que toi !
    Je suis freelance aujourd’hui et je peux t’assurer que ton ancienne activité de commercial te sera précieuse. Car vendre personne ne m’a appris et c’est la galère pour prospecter.
    Bonne route alors !

    • Merci pour tes encouragements ! J’ai pu noter effectivement lors de ma recherche de stage que mon passé professionnel me serait d’une grande aide. Je ne mesurais pas à quel point avant de commencer à prospecter. Et à te lire, je suis définitivement convaincu.

Et si tu réagissais ?