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Ça fait plusieurs jours que je tergiverse. Je cherche un modèle de mise en page qui me plaise. Du fun, de la sobriété, des couleurs, un fond blanc, un fond vert, des images… Je n’arrive pas à me satisfaire de ce que j’ai choisi. Alors je recommence et je réessaie les mêmes thèmes encore et encore. Voilà une manifestation tangible (parmi d’autres) de mon côté « éternel hésitant ». Ce n’est pas tant que je cherche la perfection car tout le monde sait qu’elle n’éxiste pas, mais plutôt le symptôme d’un mal plus accablant : je ne sais pas ce que je veux !

Ceux qui me lisent depuis suffisamment longtemps s’en sont rendus compte. Mon précédent blog, ou plutôt la version précédente de ce blog, est passée par toutes sortes d’étapes, de tests et de tentatives. C’a été le blog avec un but : montrer que son orientation sexuelle ne détermine pas un individu. Puis ce fût le blog qui se voulait optimiste. Puis celui qui anticipait la crise de la quarantaine. Puis celui qui proposait un nouveau billet chaque jour. Et pour la forme il est passé par toutes les combinaisons possibles. Blanc, rose, noir avec ou sans entête… De quoi se sentir réellement dérouté et, tout simplement, ne plus avoir envie de lire cet amoncellement de billets sans ordre apparent. Apparent car finalement, je crois quand même qu’il y avait une logique dans tous ces changements. Une sorte de liant qui faisait que, malgré tout, l’ensemble avait de la cohésion. Et ce ciment c’est que j’ai toujours tenté d’écrire avec la plus grande sincérité possible. Evidemment, je ne peux pas être totalement sincère dés lors que je sais que j’ai un lectorat, même anonyme et même tout petit. Cependant j’ai essayé et j’essaie encore de rester honnête et c’est peut être ce qui me permet de remplir mon modeste carnet.

Ici je ne sais pas si vous trouverez grand chose de nouveau. Certes, le titre change, le décor aussi, mais le fond reste le même. D’ailleurs mon prochain post devrait viser les couples qui éclosent et papillonnent à tout va en ce moment dans mon entourage. Ils m’agacent ! A moins que je ne parle de mon dos qui me fait atrocement souffrir et que je ne parviens pas à guérir ? Vous voyez, rien de neuf dans mes sujets… Pourtant, emménager chez un nouvel hébergeur, c’est un peu comme changer de ville. Il y a plein d’endroits à découvrir, de petits trucs à connaître, de désillusions à expérimenter. Ca change les idées et ça donne envie de bouleverser son petit monde. Finalement, changer mon blog de place c’est peut être franchir une nouvelle étape ? Mais une étape vers où, ça je l’ignore. Tout comme le pourquoi de ce titre ridicule…